Le gilet voyageur

Ça fait très longtemps que j’ai craqué pour ce modèle – Old Growth de Tin Can Knits. J’adore sa construction, le motif de feuille sur le devant et… la couleur du modèle présenté. Obéissant toujours à ma sacro-sainte règle du « pas les yeux plus gros que le ventre et ça marche aussi pour le tricot », j’ai dû attendre d’avoir écoulé quelques projets pour le commencer. Il fallait aussi que je trouve du fil dans mon stock mais un assez beau fil pour faire honneur au modèle. Une fois que toutes les conditions ont été réunies, c’est allé ultra vite : vive les aiguilles n°5 !

Attention hein, je ne dis pas que c’est un tricot récemment fini, ça fait bien longtemps qu’il est terminé, porté et sali par les petits doigts poisseux de Céleste ! Le plus dur a été de prendre des photos du diable de Tasmanie qui ne tient pas en place et de le faire sortir du linge assez longtemps pour le bloquer et le laver… Oui, je suis une mère indigne, j’ai fait porté à ma fille un tricot que j’ai trimballé dans mon sac pendant une semaine et même pas bloqué, bouh !

Pas de difficulté particulière pour ce tricot là, un vrai plaisir, une grille facile à suivre pour le motif. J’avais acheté le Chouette kit, juste pour ce fil dont la couleur « vieille moutarde sechée » m’avait fait flashé ! C’est la Fashion Country Aran de Rico Design qui s’est révélée parfaite pour le gilet avec une belle tenue, beaucoup de douceur, un peu de mousseux… et très chaude, merci l’alpaga qu’elle contient !  J’ai choisi des boutons en bois issus de mon stock, avec une petite coquetterie sur le bouton du haut qui est en forme de cœur avec un petit smiley.

Je t’invite à voir tous les détails sur ma fiche projet Ravelry si tu as envie de faire ce gilet. Le patron va jusqu’aux tailles adultes d’ailleurs, mais j’ai peur de l’effet écrase poitrine du pan rabattu sur moi. Donc si tu as des nibards et que tu as tricoté pour toi le Old Growth, envoie moi une photo que je me fasse une idée !

C’est son aspect chaud mais fin et sa couleur que j’adore qui font de ce gilet un bon basique à emporter partout. Il va avec toutes les tenues du petit bouchon, du coup, c’est le gilet idéal à emporter en week-end. Voilà, t’as compris le titre ! Il est allé à Nice, en Camargues, en Savoie et est souvent avec nous lors de nos sorties marseillaises du week-end. Il devrait rejoindre la valise pour Paris demain (s’il veut bien sécher, bordel !).

Un joli gilet donc mais pas une très bonne opération pour la mission « écoulons les pelotes sans projet » vu que j’ai fait mes calculs comme un manche en confondant Yards et Mètres, j’ai finalement à peine utilisé une pelote et quelque dizaines de mètres de la seconde. Je me retrouve donc avec une pelote ¾ à utiliser…

Peut-être un bonnet pour l’an prochain ? J’ai déjà fait le Barley de la même créatrice (je t’ai dit que j’aimais beaucoup ses patrons ?) mais dans une laine acrylique Phildar tellement affreuse que le rendu n’est pas terrible. On l’a quand même utilisé mais il n’est pas très blogable, tu vois.  J’ai assez de fil pour faire un bonnet pour Céleste, pour Chéri-Mari et pour moi, la famille Ricoré en bonnet, ça promet !