Vêtement adulte Manteau Vilette, en bleu canard 24 mai 2018 C’était mon défi couture, j’ai pris mon temps, mais le voilà enfin : je me suis cousu un manteau Vilette, de la Maison Victor ! Sous tes applaudissements… Si la phase couture s’est bien passée, niveau tombé, on repassera. Mais c’est le jeu du cousu-main et je suis quand même bien contente de l’avoir fait. N’écoutant que mon courage et faisant fi des saisons, je suis allée le prendre en photo sous la pluie par un curieux jour de mai où le manteau était, presque, de rigueur. Oser coudre une pièce technique Il semble que mon journal créatif vidéo ait un effet « pousse au cul sur moi ». Tout ce que j’ai annoncé dans mon premier épisode est en cours ou a été fait, incroyable non ? Il faut dire que j’ai bien traîné sur ce manteau. J’ai décidé de le faire il y a plus d’un an. A la sortie du magazine, j’ai décalqué le patron. Et ce n’est que pendant mon congé maternité, que j’ai enfin découpé les pièces. Je m’y suis mise en mars, un peu quand je pouvais et beaucoup le week-end. En couture, il n’y a aucune raison d’avoir peur, il faut prendre le temps de réfléchir, chercher à comprendre et regarder des tutos si besoin. C’est une démarche qui me permet d’aborder plus sereinement ma couture et surtout avec beaucoup plus de légèreté qu’à mes débuts où j’étais terrorisée. Lainage et polyester, les ennemis du fer à repasser Pour réaliser mon manteau Vilette, j’ai choisi un lainage de mon stock issu de mon achat compulsif dans une mercerie marseillaise qui fermait, il y a 5 ans. Il est d’une couleur que j’adore, un bleu canard profond. C’est un mélange de laine et de polyester, assez fin, qui a l’air chaud quoi qu’un peu râpeux au toucher. Je ne l’ai pas lavé, parce que j’ai eu peur. Je l’ai par contre bien repassé et… j’ai découvert qu’il n’en faisait qu’à sa tête même repassé à fer très chaud et à toute vapeur. A ce moment là, il lustre un peu mais ne tient toujours pas les plis. Pratique, tiens ! Le polyester de doublure vient de chez Tissus.net, acheté en soldes, exactement pour ce projet. Il est très fin, très fuyant, pas particulièrement fun et se froisse toutes les 2 secondes. Je ne sais pas combien de fois je l’ai repassé, durant la confection ! Il n’a pas été une partie de plaisir à couper et je ne sais pas comment je m’en suis sortie sans énorme défaut sur mes pièces tant il glissait. Le manteau Vilette, coupe oversize Quand le La Maison Victor contenant ce modèle est sorti ça a été une évidence, il m’en fallait un ! Je venais de donner un manteau pied-de-poule du commerce avec exactement la même coupe car il ne m’allait plus et le Vilette, me semblait le remplaçant idéal. Sur le papier, j’aime beaucoup la forme arrondie créée par les épaules tombantes et le col tailleur. Pour moi, c’est la pièce à la fois chic et décontractée. Un bon manteau de tous les jours quand on ne passe pas beaucoup de temps dehors en hiver (et qu’on habite à Marseille !). J’ai choisi la Taille M, qui correspondait à mes mensurations d’avant grossesse. Un an après, au moment de m’attaquer au tissu, j’ai choisi, en connaissance de cause, de conserver le M. Bien-sûr, je savais que ça ne correspondait plus vraiment niveau taille, mais je me suis dit que ça irait quand même, juste un peu plus ajusté. Le manteau idéal pour débuter Attention, je n’ai pas dit pour les débutantes! Cependant, le manteau Vilette est un bon modèle pour s’attaquer à un vêtement comme le manteau pour la première fois. Il n’a pas beaucoup de pièces et les explications sont claires pour la majorité des étapes. La façon de coudre les poches n’est pas idéale et je trouve qu’il est très difficile d’avoir un rendu net. Les miennes plissent un peu, mais on peut très bien changer de façon de faire et le simplifier, du même coup! D’ailleurs, sur les photos, les défauts sont accentués… Comme je l’ai dit dans ma deuxième vidéo, je n’ai rien compris à l’assemblage doublure et extérieur. J’ai regardé pas mal de tutos et ça semble être une façon classique de faire, mais moi je comprends pas ! J’ai trouvé une autre façon de faire qui m’a semblé plus facile et qui s’est très bien passée. Une couture plaisir Je me suis appliquée, j’ai pris mon temps et j’ai réussi. Je n’ai pas rencontré de difficulté majeure et ou raté complètement une étape. Evidemment, il y a des points à améliorer mais il est tout à fait mettable ! Je suis très fière de mon col qui se défend bien pour une première fois et la plupart des coutures sont jolies, malgré ce lainage récalcitrant au fer à repasser. Tu l’as compris, j’ai bien aimé coudre mon manteau Vilette ! Un seyant pas terrible Si la couture s’est bien passée, le tombé lui n’est pas à la hauteur de mes efforts ! Il est trop large au buste et trop serré aux hanches ! Donc, je n’ai pas posé les boutonnières pour l’instant parce qu’il ne ferme pas. C’est de ma faute aussi, il me reste 6 kg post-grossesse et je sais exactement où ils sont logés. J’aurais dû me douter que ça serait serré… m’enfin j’ai pensé « oversize ». J’ai joué, j’ai perdu ! Il y a encore de l’espoir pour lui, d’ici à ce qu’il fasse froid, j’aurai peut-être perdu mon excédent de bagages et alors, j’aurais un manteau parfait pour l’automne. Je pars demain après-midi à Dublin et j’espère juste ne pas avoir à l’emporter. Parce qu’un manteau qui ne ferme pas, c’est un peu le même concept que la doudoune sans manche : c’est n’importe quoi ! CoutureDébutanteLaMaisonVictorManteau Previous post Un déguisement de coccinelle Next post Écharpe géante pour froid polaire Le t-shirt Wanted V en dentelleUne combinaison Sirocco Mint sauvée de justesse !La blouse Kosima : test de patron ! Leave a reply Annuler la réponse Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.