Débuter en tricot en 10 points

Si tu as envie de débuter en tricot mais que tu ne sais pas par quel bout commencer, cet article est fait pour toi. Voici les 10 points clefs pour débuter en toute sérénité !

10 conseils pour débuter en tricot

Débuter en tricot, c’est comme dans la vie, il y a deux approches. La cérébrale et l’empirique. Dans la première, tu potasses des bouquins, tu t’instruis, tu regardes avant de toucher. Dans la deuxième, tu dis « on s’en fout, on verra bien » et tu plonges la tête la première ! Je suis de celles qui ont besoin de comprendre avant de faire mais il n’y a pas de bonne méthode, juste celle qui te correspond.

1/ Un patron motivant

Comme tout apprentissage, débuter en tricoter, c’est chiant. On rate, on comprend pas, on a des questions et personne pour y répondre (si, coucou je suis là, n’hésite pas). Alors choisis un patron qui te fait envie et qui corresponde à tes capacités. Pour rester motivé(e), l’écharpe droite en point mousse, correspond assez bien à l’idée que je me fais de l’enfer !

Ma sélection de patrons faciles et gratuits : Un col à boutons en grosse laine – Woodland Cowl de Kalurah Hudson,  une tunique rayée pour enfant – Clementine de The Noble Thread, Un châle avec de jolis détails – Wild at Heart de Meghan Macko, Un petit sac trop beau – Atlas basket bag de Irene Waggener et n’oublie pas, Ravelry est ton ami !

2/ De la laine sympa mais pas cher

Je vais encore passer pour la radine de la bande mais tant pis ! La belle laine qui coûte un rein, garde la pour après. Si tu dois couper le fil, si ton essai part à la poubelle ou devient un jouet pour le chat, tu seras moins triste. Attention, la laine « du marché » est, certes, pas chère mais souvent très moche et là, on perd en motivation !

Tu peux t’approvisionner chez Drops, Rico Design, Lang, Cheval blanc, Katia, voire Bergère de France ou Phildar même si je les trouve chère pour ce que c’est…

3/ Les aiguilles on s’en fout (presque)

Pour débuter en tricot, prend la taille préconisée par le patron et pas par la pelote ! Va voir mon article sur le aiguilles à tricoter si tu veux approfondir la question. En résumé, prend ce que tu trouves, ça ira bien pour commencer.

4/ L’échantillon, pas obligatoire

J’en vois qui s’évanouissent au fond. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas faire d’échantillon ! Je dis juste que c’est casse-noix à faire et pas toujours nécessaire. Par exemple pour un accessoire ou un vêtement qui ne nécessite pas un ajustement parfait, tu peux t’en passer.

Je pratique le demi échantillon depuis toujours et je n’ai (presque) jamais eu de surprise. Attention, les puristes, ça va faire mal ! Je suis les indications du patron sur le nombre de mailles et je ne fais que la moitié, voire le quart quand je suis vraiment feignasse des rangs demandés. Je mesure directement sur mes aiguilles. Non je ne lave pas mes échantillons mais je prend en compte les propriétés de la laine après lavage dans mes calculs. C’est moche, mais c’est comme ça !

5/ Du calme (bordel!)

Aujourd’hui,  j’arrive à tricoter avec Céleste qui fait un spectacle de chant, Eleonor qui hurle par terre en tentant de ramper, Chéri-Mari qui me parle d’autres chose (toujours quand je compte, bordel !) la télé allumée, en suivant une conversation, en esquivant les coup de pattes du chat qui veut bouffer la laine. Au début, privilégie le calme. Sinon tu vas sauter des étapes, te tromper dans tes compte ou perdre des mailles sans t’en apercevoir !

Tricote le midi pendant ta pause dej ou mets tous les éléments perturbateurs dans une pièce (et ferme à clef ^^).

6/ Prendre des notes

Je sais que certaine font tout de tête. Moi je note chaque rangs dans mon petit carnet. D’abord je ne suis pas perdue quand je reprends mon tricot. Ça me motive aussi à avancer. Enfin, quand je veux refaire le patron, tout est écrit. Je suis une scribouillarde, choisis ton camp !

Par ici, le joli carnet !

7/ Des marqueurs pratiques

Utiliser des marqueurs aide vraiment à repérer le début ou l’endroit où il faut faire quelques chose de récurrent. Les marqueurs sont donc utiles, les marqueurs sont jolis mais les marqueurs sont emmerdants ! Tu as les espèce de mousquetons en plastiques qui se pètent tous les trois rangs ou te font carrément un défaut dans le tricot tant ils sont épais. Tu as les très beaux fait par des créatrices, sur des thèmes divers et variés mais tellement lourds qu’ils pèsent sur tes poignets et te font pencher. Alors que faire ?

J’ai depuis longtemps opté pour les mini élastique. Claire’s Accessoires en vend, il sont robustes, de toutes les couleurs. Seul bémol, on ne peut pas les déplacer en cours de tricot mais vu le prix, il suffit de les couper.

8/ Ne pas se décourager

Évite de te comparer, expérimente un maximum pour progresser. En tricot, je trouve qu’on progresse plus vite qu’en couture. Si on pratique, si on a envie… Baver sur Ravelry en rêvant aux modèles suivants m’a grandement motivée à me perfectionner.

9/Tricoter IRL (In real life)

Elle est bien jolie notre petite communauté digitale mais sache qu’à côté de chez toi, il y a surement quelques dingottes dans ton genre qui adore raconter leur vie en tricotant. C’est sympa mais c’est aussi parfait pour progresser en prenant conseil, en partageant ses déboires. Tu peux venir au Tric’Au Sud par exemple, je dis ça, je dis rien…

Le conseil 9 bis caché :  c’est de débuter en tricot direct en anglais ! Si tu peux, c’est idéal. Il y a plus de modèles ! Bon c’est vrai la plupart des designers traduisent leur modèle, mais c’est quand même plus facile de tricoter en anglais, na !

10/ S’amuser !

On est là pour ça, non ?