Le châle Fantastitch : mon premier Stephen West !

J’ai enfin terminé mon châle Fantastitch. C’était la première fois que je testais un patron du grand maître West et je n’ai pas été déçue !

Un châle Fantastitch en restes de laine

J’ai décidé de tricoter ce châle sur un coup de tête avec un objectif clair : écouler tous les mini et moyens restes de laine ainsi que des écheveaux solitaires. J’ai donc fait de savants calculs, réalisé quelques essais pour voir si les couleurs s’harmonisaient et j’ai commencé à tricoter !

Tricoter du Stephen West : say yes !

Le châle Fantastitch a la particularité de proposer une multitude de sections avec une variété incroyable de points. Le résultat c’est un châle plein de textures, de couleurs et… immense. Il n’y a aucune difficulté particulière dans les points, il faut suivre et se laisser porter, mais pas trop non plus !

Le châle Fantastich : devoir de vacances

J’ai démarré ce châle au mois d’août, durant le trajet qui nous emmenait en Bretagne. J’avais envie d’un gros projet, facile à découper en section pour un été en mode road trip entre la Bretagne et l’Irlande. Après plus de 4000 kms en trois semaines, mon châle avait bien avancé mais mon cerveau était aussi un peu en vacances, alors le nombre de mailles fluctuait dangereusement…

Pas de souci dans la majorité des sections mais pour celles qui nécessitaient un nombre de mailles précis : ça coinçait ! J’ai bidouillé pour régler le problème et continuer à tricoter ce géant de laine.

Autre souci justement, la laine. Sur certaines couleurs, j’étais un peu limite en métrage et ce qui devait arriver arriva : j’ai du gérer plusieurs rupture de stock, faire des rangs avec plusieurs couleurs. Toutes ces bidouilles ont commencé à m’énerver et me faire craindre un châle… moche !

Châle Fantastitch 1 : Elise : 0

Rentrée de vacances, le monstre était toujours sur mes aiguilles, avec des rangs de plus en plus longs à réaliser (entre 700 et 800 mailles donc) et une envie de moins en moins présente. Je n’ai pas encore parlé des couleurs mais ce points me posait question aussi : j’adore le gris, j’adore le bleu et le rose. Si tu me connais un peu, tu le sais déjà. Je peux aimer les marrons et beige mais à petite dose… mais alors marier ces tons chauds avec mes tons froids de prédilection : bof. Pourtant, c’est ce que j’ai fait en mettant les reste de mon Natural Woman dans le lot. J’ai douté tout le long…

Arrivée à la dernière section avant de rabattre, j’ai carrément flanché : il fallait faire des chevrons qui ne se formaient pas faute d’un nombres de mailles faux, je pense. J’ai défait, refait, bidouillé (encore!!) et puis j’ai abandonné : mon châle Fantastitch n’aura pas de chevron, voilà !

Le super châle Fantastitch

Je te passe la galère de bloquer un châle de près de 3 mètres de long, le chat qui m’a tiré au moins 10 mailles… Allons direct à ce que nous intéresse : ce châle est d’une beauté renversante !
Je n’ai plus aucun doute sur l’assemblage des couleurs : on est hors de ma zone de confort. C’est très bien !
Il est immense, enveloppant et très doux. C’est un témoin de tous les tricots réalisés ces dernières années et du chemin parcouru : je l’adore !!

Pour passer à des choses plus simples, j’ai ensuite tricoté un bonnet et un petit pull pour Eleonor. Et puis, devine, quoi ? La saison du Mystery KAL de Stephen West est arrivée… L’envie était trop forte alors, voilà. J’ai passé 2 mois de plus à réaliser les idées saugrenues du maître West et je me suis éclatée ! Pour tout te dire, je regarde régulièrement ses modèles de pulls… à suivre !