Relooking meuble Relooking fauteuil cocktail [partie 1] 27 juillet 2017 Si toi aussi tu as des alertes Le Bon Coin sur des pièces indispensables à ton bonheur genre le meuble téléphone ou le fauteuil cocktail, tape m’en cinq ! Sinon, reste quand même, je vais te raconter la plus longue histoire du relooking du meuble, peut-être au monde ! Juillet 2015, oui, 2015, mon alerte (et mon cœur) s’emballe : un fauteuil cocktail est disponible tout près. Je fonce, je négocie, j’achète. Meet « La moumoute » 15 € plus tard, je suis l’heureuse propriétaire d’un petit fauteuil cocktail en moumoute, couleur oursin sale. Il a tout pour lui : les pieds compas et la jolie forme cocktail. Il sent la poussière, il est tellement sale que c’est à se demander ce qu’ils ont fait avec. Il est un peu bancal aussi… Ah je t’assure que des fois, il faut vraiment se projeter quand on relooke des meubles. Dans mes yeux il était déjà parfait, pour les autres, c’était une poubelle, bonne pour la benne. Aux armes (et à mes vaccins) ! Après la traditionnelle phase d’observation, il a fallu attaquer la bête. Armée de mes pinces, de mon ôte-agrafe et de tournevis plats, j’ai entrepris d’enlever le tissu sous l’assise en arrachant les agrafes. Les dites agrafes étaient entièrement rouillées et en nombre incalculable, elles avaient tendance à s’effriter… je ne sais plus combien de temps m’a pris cette simple opération mais c’était long et douloureux et dangereux. Une fois le dessous révélé et mes ampoules aux mains guéries, j’ai attaqué la moumoute et… même punition ! Des centaines d’agrafes rouillées à enlever, la moumoute qui perd ses poils et sa poussière en prime. J’ai bien mis 4 jours pleins pour tout faire… Surprise, surprises Une fois la moumoute arrachée, je me suis retrouvée avec un squelette de chaise dont le bois tenait du gruyère à cause des agrafes (tous les petits points noirs sur la photo, ce sont les trous des agrafes arrachées de mes blanches mains). Cerise sur la moumoute, les mousses étaient inutilisables car dans le même état que le tissu extérieur : sales, partant en miette et dégageant un fumet dont je ne voudrais pas chez moi. Il faut sauver le fauteuil cocktail ! Après ces constats, j’ai traversé une petite période de découragement. Je ne m’étais jamais attaquée à autant de problèmes d’un coup et le relooking de Louis et Josephine me semblait une promenade de santé à côté de ça ! Mais bordel, je n’avais pas consacré autant de temps, d’énergie et de probabilités de choper le tétanos pour abandonner (apprécie la création de formule : consacrer une probabilité, rien que ça). Je suis donc allée acheter de la pâte à bois pour m’attaquer au rebouchage. Me voilà repartie avec un machin en tube, une vraie nullité à utiliser qui s’effritait sans s’étaler et qui m’a encore pris un temps fou pour réussir à faire quelque chose d’acceptable. Je ne te donne pas la référence, sauf si c’est pour quelqu’un à qui tu veux du mal. J’ai étalé les moumoutes par terre et décalqué des patrons très approximatif de dossier et d’assise en vue du prochain rhabillage de mon gentil fauteuil. Je réalise que je n’ai pas nommé mon fauteuil, selon ma bonne habitude. Ce sera René, pour son côté poussiéreux mais à deux doigts d’être hype en même temps. René, donc. Toi aussi tu veux savoir ce qui est arrivé à René le désossé ? Comment ai-je résolu le problème des mousses à changer ? Est-ce que j’ai réussi à rendre René présentable ? Je vais essayer de ne pas te faire attendre les presque deux années qu’ont duré sa gestation et te donne rendez-vous très vite pour la suite. Han, trop de suspense sur ce blog… DécoDIYFauteuilTapisser Previous post Robe Birdie, mint & rose Next post Fauteuil cocktail : le beau René [Partie 2] La commode à langer DIYFauteuil cocktail : le beau René [Partie 2]La Juline 2017 avec Mauler Leave a reply Annuler la réponse Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.