Accessoires crochetés Mon sac à noisettes, enfin ! 5 juin 2013 Ce sac c’est une longue histoire : avant même d’avoir commencé le crochet, j’avais déjà vu ce modèle largement inspiré du sublime sac Dublin de Gérard Darel. Je l’avais mis de côté pour quand je serais grande. Et puis fin janvier, j’ai du faire un aller-retour Marseille-Rennes en deux jours pour fêter mon départ de mon ancien travail. Rennes, en train, c’est 6 heures… Avant de partir, je prends à la volée 4 pelotes de fil « Phil Coton 7 (qui n’existe plus) coloris Mastic, mon crochet n°7, la grille de La Quinta avec les modifs de Beemade. Aller simple : j’avais terminé le motif de l’avant et je m’apercevais, la mort dans l’âme que je n’aurais jamais assez de pelotes pour finir ce sac !! Le retour : je termine la face arrière tout en mailles serrées, sans motif donc. La semaine qui a suivi, j’avais terminé toute la partie crochetée. Un sac en aussi peu de temps ? C’est magique ! Euh… presque. Un mois après, je trouvais enfin les anses parfaites pour mon futur sac : qui tiennent à l’épaule, d’un beau cuir marron foncé. La Droguerie, 16 €. Le même jour, j’abandonnais l’idée de trouver une pelote de Phil Coton ou équivalent couleur Mastic et me rabattait sur un blanc crème…. bien différent quand même ! Le mois suivant (tu as suivi, on est en mars) je trouvais la bonne façon de coudre les anses au sac : par une série de mailles coulées au crochet, en blanc crème donc. Sur un éclair de génie, je trouvais, dans mon stock, le tissu adapté pour la doublure. Blanc cassé, avec des petites étoiles dorées, bien clair, pour tout retrouver dans ce bordel, euh sac à main. Durant un mois, je peinais devant la TV sur mon tricotin pour faire les cordelettes (ça aurait été deux fois plus vite en iCord, mais j’étais dans ma courte, période tricotin). Dans la foulée, je confectionnais les 4 glands qui finissent harmonieusement les cordelettes et… je les cousais aux cordes. Et au mois de mai, tout s’accélère, merci la météo pourrie qui m’a privée de plage, non mais je vous le demande c’est bien la peine d’habiter Marseille. Je couds les morceaux du sac entre eux (maille coulée). Je m’aperçois, Ô godiche, qu’il faut découdre les glands afin de passer les cordes dans le sac. Je coupe les différentes pièces de tissu, je me fait de grandes poches profondes pour un vrai sac fonctionnel (en plus d’être beau, cela va sans dire). La semaine dernière : je couds la doublure, j’insère un vieux morceaux de calendrier dans le fonds pour le rendre plus solide (merci BeeMade pour tes idées !). Et je commence, telle Pénélope, la couture, de la doublure au sac, à la main s’il vous plait ! Voilà, c’est donc avec beaucoup d’émotion que je te présente ma merveille. Tu as sûrement vu la différence de couleur entre les cordes et le reste du sac, j’ai bon espoir que la crasse qui recouvre habituellement mes sacs clairs, se charge de gommer cette différence. Si toi aussi tu veux le beau sac à noisettes, il faut savoir : que c’est très facile à crocheter ! Qu’il faut prévoir large en pelotes, surtout si tu fais les deux côtés à motif. Mes 7 pelotes Phil Coton 7 y sont passées. Que les finitions sont longues et pas très marrantes. Que ton sac fera baver d’envie toutes les filles qui poseront leurs yeux dessus. Alors tu l’aimes mon sac à noisettes ? CrochetDIYSac Previous post La jupe et l’élastique Next post Quelque chose de bleu La lettre à Élise – Châle au crochetDuo de châle mère-filleLes sandales crochetées Leave a reply Annuler la réponse Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.