Torsades et moumoute, un col parfait !

Dans les aventures de Lili fait du tricot, il y a de belles victoires sur moi-même et aussi plein d’envies nouvelles : les torsades, les motifs, les très grandes pièces… Ces derniers temps, je n’ai pas fait grand chose, surcharge de travail oblige. J’ai donc commencé un petit entraînement sur les torsades, sans projet précis en tête. Et plus mes torsades avançaient, plus je trouvais ça joli et portable.
J’avais choisi un fil de mon stock, « Thalassa » de Phildar, c’est une sorte de coton tout léger, bien agréable au toucher. Mais cruel dilemme : avec seulement trois pelotes, impossible de faire une écharpe, non je ne rachète pas de laine avant d’avoir écoulé mon stock ! Tiens mais c’est la bonne longueur pour un col.

Sauf que. Le verso des torsades, c’est moche et le col en coton, c’est aussi utile que le pull sans manche ou la doudoune en lin (note à moi-même, ça existe une doudoune en lin ?!). D’accord j’habite à Marseille maintenant et les hivers sont vraiment très doux mais moi je suis quand même une frileuse et quand le mistral souffle, t’as intérêt à sortir ta doudoune (et pas en lin…).

Prise d’une folie créatrice et n’écoutant que mon courage, j’ai donc tricoté un deuxième col avec les restes de ma satané laine moumoute. Incroyable mais vrai, les deux couleurs se marient parfaitement (j’entends les responsables marketing de Phildar qui font tope là, une dingue leur acheté deux couleurs invendables…). Une petite couture et voilà le plus chaud, le plus douillet et le plus torsadé des cols.

Bon la laine moumoute continue de moumouter tout ce qu’elle touche (mon nez, mes vêtements) mais c’est tellement chaud ! Je me demande encore si je ne vais pas défaire la couture latérale et mettre deux liens à la place pour attacher le col de façon plus chic.

Tu veux connaître le comble de cette histoire ? Oui tu veux. Il me reste encore deux pelotes poilues, c’est l’histoire sans fin…