Hotel of bees, le châle

Ça faisait bien longtemps que ce modèle était dans ma liste. Un projet qui avait l’avantage d’utiliser de la laine déjà en stock et de remettre le crochet sur le devant de la scène. C’est le dernier projet de 2017, je l’ai commencé fin octobre, une fois la layette bien avancée. Je trouvais le crochet idéal pour se vautrer dans le canapé avec mon gros ventre !

Sortir de mes couleurs habituelles

Je voulais utiliser mes pelotes d’Alpaca de Drops que j’ai depuis la naissance de Céleste et avec lequel j’avais fait son gilet de princesse. Il me fallait acheter seulement la couleur contrastante et j’ai choisi un vert « lime » très loin de mes couleurs habituelles ! J’avais envie de sortir un peu de ma zone de confort et aussi d’avoir enfin un châle pour aller avec mon manteau noir façon Desigual qui a des taches d’un vert assez similaire. Le modèle prévoit normalement une troisième couleur mais blanc et vert, ça me semblait suffisant !

Le modèle allégorique

Ce châle est dédié au monde des abeilles : nid d’abeilles, abeilles en relief, fleurs… chaque section représente une partie de cet univers. C’est très poétique et le châle est beau. Il se commence par la partie la plus large et part en pointe par un système de diminutions. Il y a de moins en moins de mailles et ça motive à avancer. Les changement de section et de motifs rythment bien la réalisation.

Un patron parfait pour débuter

La créatrice te prends vraiment par la main, tout est décrit dans les moindre détails. Un peu comme Deirdre Uys peut le faire avec Sophie’s Universe, ça me semble idéal pour débuter le crochet « moderne ». Par contre, il y a tellement de détails que je me suis perdue une ou deux fois dans les explications ! Le patron fait 17 pages dans la version « à imprimer » et encore plus dans la version complète… il y a des grilles pour certaines parties mais bizarrement je ne les ai pas utilisées.

Le crochet filet

Tu connais le crochet filet ? C’est une technique très classique qui sert à faire des napperons ou des rideaux. On forme des motifs en faisant seulement des brides et des mailles chaînettes. C’est avec cette technique qu’on forme les « Honey comb », nid d’abeilles pour les intimes, et aussi les petites fleurs. Rien de compliqué, il faut suivre…. mais c’est très chiant ! J’en ai vraiment bavé sur ces sections et j’ai dû faire appel à toute mon âme de bonne élève pour aller au bout.

Abeilles en hibernation

Quand Eleonor est née, il ne me restait qu’une section de filet et les toutes petites sections de la fin. J’avais le châle dans la trousse à projet et je ne l’ai pas touché pendant le séjour à la maternité. Je l’ai terminé quelques jours après être rentrée à la maison mais il a encore dû attendre un peu pour été lavé et bloqué … on oublie à quel point c’est prenant un nourrisson !

Manteau et châle, le match parfait

Je l’aime beaucoup et je le porte souvent. L’alpaga autour du cou me faisait peur mais en fait c’est plutôt agréable, ça picote à peine. Et ce vert… j’apprends à l’aimer. Par contre il ne pardonne pas les mines fatiguées et l’absence de maquillage. Et évidement il va parfaitement avec mon manteau, j’ai vraiment eu l’œil pour les couleurs. Le seul bémol est que ce manteau est beaucoup trop grand, il va faire la blague pour cet hiver, puisqu’il me permet de porter Eleonor ET de le fermer par dessus nous deux. Alors je fais quoi : je me couds un manteau couleur citron vert ou j’ose le mix de couleurs ? La suite à l’automne prochain…