Ma première robe Moneta

Une robe Moneta, ça se coud en deux temps, trois mouvements ? Pas pour moi en tout cas ! Récit d’une galère qui a failli terminer au feu.

THE robe Moneta en jersey

La Moneta et les blogueuses couture, c’est un peu comme le thé matcha et le latte : une évidence. On en voit partout sur les réseaux sociaux, tout le temps. Un basique à coudre que je n’avais jamais osé tenter.

Robe Moneta par Colette Patterns

La robe Moneta est signé Colette Patterns. J’aime beaucoup le travail de cette marque de patron indépendante. Ils ont d’ailleurs un vrai style. J’ai profité de soldes à l’automne pour acheter la Moneta, donc, et d’autres patrons.

Passé le cap du tableau de mesures en système imperial et du choix de la taille, il me fallait encore assembler les pages. Cette activité hautement gratifiante, n’est-ce pas, qu’on fait toute en se jurant que c’est la dernière fois !

Le jersey Milano bleu roi

Je ne sais pas si c’est l’âge ou une espèce de routine, mais je me surprend à m’habiller presque exclusivement en bleu. Ces derniers temps c’est le bleu roi qui a ma préférence. Quand j’ai cherché un tissu pour coudre ma première Moneta, je me suis naturellement tournée vers le jersey Milano de Bennytex que j’avais déjà testé pour une jupe cousue pour ma soeur et qui est très bien.

Petit bémol tout de même : le tissu, même décati a continué de me déteindre sur les doigts pendant les longues sessions couture de cette robe Moneta. Je l’ai porté une fois depuis et je n’ai pas fini en Schtroumpfette, affaire à suivre.

L’élastique c’est fantastique

La robe Moneta est très simple. Si tu maîtrises la couture du jersey, c’est le projet de débutante idéal. Ça, c’est ce que je pensais avant de m’y mettre. D’ailleurs, c’est plutôt vrai s’il n’y avait pas ce maudit élastique à la taille !

La créatrice du patron préconise d’utiliser de l’élastique transparent qui fronce la taille et montre même comment le coudre à la surjeteuse. Je me suis lancée sans crainte, tout cela avait l’air simple. Une fois le haut et le bas cousu, c’est la merde. L’élastique forme des espèces de becs tout autour de ma taille. Verdict de Chéri-Mari ? On dirait une robe d’Outlander ! Elle est restée longtemps comme ça, sur mon mannequin sans que je ne me décide à la reprendre. Est-ce ma qualité d’élastique transparent qui est en cause ? Sûrement…

Finalement, prise d’un élan de courage, j’ai décidé de couper la couture de taille et de recommencer avec un élastique classique. Sauf que ce dernier n’a jamais réussi à froncer assez la taille pour la mettre au niveau du corsage. Bordel à cul ! La robe a failli partir au feu, je te jure.

Revenir aux techniques basiques

Mais non, je me résonne, je ne suis qu’à ça d’avoir ma robe. Il faut persévérer. En plus, c’est ce que je rabâche à mes filles à longueur de journée, autant montrer montrer l’exemple. Armée de fil et d’une aiguille, j’ai donc passé un fil de fronces à la main pour faire correspondre les jupes au corsage et enfin, ENFIN, finir ma robe.

C’est vrai qu’après, tout est allé très vite : les finitions à l’aiguilles double et voilà ma Moneta était prête. La taille est un peu trop haute, la faute aux centimètres que j’ai coupé pour supprimer la première couture mais elle est portable. Je trouve aussi le décolleté un peu trop profond sur les épaules, on devine mes bretelles de soutien-gorge, tant pis ! J’adore les poches invisibles qui le sont vraiment.

Y aura-t-il d’autres Moneta ? Sûrement mais je froncerais les jupes à la main, comme d’habitude et je coudrais l’élastique à la machine et non à la surjeteuse pour éviter les surépaisseurs. En tout cas, j’ai battu un record : près de 3 mois pour me coudre une jupe en jersey, il fallait le faire, non ?