Vêtement adulte La robe Sureau en chambray 19 octobre 2018 La voici, finie, portée, repassée (enfin presque) : la robe Sureau ! Une valeur sûre, un classique de la blogosphère couture. Après tellement d’années à tourner autour de ce patron, là, sur mon étagère, j’ai relevé mes manches et je l’ai faite. Youpi ! J’ai enfin cousu la robe Sureau ! Le premier patron Deer&Doe La robe Sureau, c’est le premier patron sorti par Deer&Doe. Je l’avais acheté rapidement après sa sortie. Un peu pour encourager Éléonore qui se lançait et surtout parce que j’avais très envie de coudre. A l’époque, pas si lointaine, la couture et moi, c’était je t’aime, moi non plus… Et le patron pochette est resté sur mon étagère, me suivant au grès des déménagements sans que je n’ose jamais m’y mettre. C’était l’époque où la taille 46 avait une chance de m’aller mais pas sûr, où ma machine à coudre avait une chance d’accepter de coudre, mais pas sûr. Bref, je n’étais pas sûre de moi. J’avais aussi du mal à trouver dans mon stock un tissu qui aurait pu convenir. Normal, puisque j’achetais n’importe quoi ! Le chambray bleu A l’été 2017, Bennytex proposait un chambray bleu clair qui m’apparu comme une évidence. Et cette robe Sureau sur laquelle je passais sans m’arrêter depuis trop longtemps s’est rappelée à mon bon souvenir. Le chambray et la Sureau, ça me semblait être une évidence et j’étais très contente de mon idée si originale… Une fois le tissu acheté, j’ai commencé à faire des recherches et réalisé que tout le monde avait déjà faite cette robe en bleu clair et… en chambray. Mouton malgré moi, j’ai regardé les différentes versions pour voir comment tombait la robe que finalement je connaissais très mal ! Les ajustements Si j’ai encore attendu une année pour coudre ma robe Sureau, c’est d’abord parce que j’étais enceinte l’an passé, plus à l’aise dans un pantalon de grossesse en voile que dans une robe ajustée. J’ai ensuite beaucoup hésité parce qu’il faut bien le dire, ce modèle est loin de mon style habituel. D’abord, je porte peu de robe et celle-ci avec ses fronces et son corsage ajusté est très féminine, presque girly et j’avais peur de ne pas m’y sentir à l’aise. En regardant de prés les mille et une versions de mes collègues blogueuses, j’ai décidé qu’il fallait que j’allonge la jupe et les manches mais aussi que j’ajuste les manches pour un effet plus près du corps, que je préfère. Une fois devant mes pièces coupées et prête à coudre, j’ai réalisé que j’avais mal lu les instructions et qu’il me manquait un pan de jupe complet ! Il me restait assez de tissu pour couper mais… pas au pli. J’ai donc une couture à l’arrière indépendante de ma volonté ! La réalisation de la robe Une fois les pièces rassemblées et mes erreurs réparées, la couture en elle-même ne pose aucun problème. Tout le monde le dit, et c’est vrai : avec Deer&Doe, ça tombe parfaitement, c’est limpide. Je n’aime pas du tout la technique préconisée pour la fermeture éclair donc j’ai fait comme d’habitude mais je l’ai positionnée un peu trop haut. Ça ne se voit pas, finalement. Mis à part ce point, c’est une couture plaisante. Concernant les manches, j’avais décidé de les ajuster mais je ne savais pas trop comment faire. Une fois montées, je le ai trouvées vraiment trop larges à partir du coude. Ni vu, ni connu, j’ai décidé de les coudre en augmentant progressivement la marge de couture. Elle commence donc à 1,5 cm à l’épaule pour passer mes bras grassouillets et finit à 3,5 cm sur l’avant-bras pour un effet ajusté. Ce n’est pas très académique mais ça marche ! Par contre, j’ai toujours des soucis avec mes parementures et ce, quel que soit le patron utilisé. J’ai beau sous-piqué, surpiqué, repasser, m’acharner… Elle flotte toujours au vent, gondole à l’intérieur et ça m’énerve ! C’est d’ailleurs en cherchant comment régler le problème que j’ai fait… une belle connerie. Un bel accroc se cache sur cette photo…. Un drame signé 2 doigts d’idée J’avais quasiment terminé la robe Sureau et la parmenture faisait toujours sa vie, sortant à moitié par le col… Dans un élan de rage (et de désespoir), j’ai eu l’idée de cranter les coutures de la parmenture. Tchac, tchac, tchac faisait le coupe-fil et là, c’est le drame. Evidemment, j’ai fait un accroc à ma robe, pile devant, bien voyant. Je suis à baffer parfois, je te jure ! En plus le chambray n’est pas si simple à repriser, il s’effiloche et plus je cousais, plus le trou s’agrandissait. Je m’en suis sortie mais c’est vraiment l’erreur bête. Et la parementure ? Elle bouge moins, c’est déjà ça ! Porter la robe Sureau J’ai fait ma robe Sureau en taille 42 parce que j’étais limite avec le 40 et que j’avais peur que ça coince. A refaire, je la tenterait en 40 parce qu’elle est un peu large, notamment au buste. Les as de la couture te diraient qu’il faut reprendre le patron, faire un mix entre les tailles. Sauf que moi je n’ose pas! J’ai enfin osé la porter et je l’adore. Ce n’est pas mon style mais c’est très confortable d’être en robe ! Ça peut être « casual » si on la porte de façon décontractée comme je le fait, avec des baskets ou des derbies. Et cette couleur, et ce tissu : j’adore. Mon seul regret ce sont les manches, j’étais persuadée de les avoir rallongées au moment de couper mais clairement j’aurais préféré des manches qui vont jusqu’au poignet ! Du coup, j’ai fait un mini-ourlet pour perdre un minimum de longueur et ça passe, même si ce n’est pas ce que je préfère. Est-ce que je vais me refaire une robe Sureau ? Peut-être une version sans manche dans un tissu plus léger pour le printemps. Elle m’a donné envie de me coudre plus de robes et jupes en tout cas ! CoutureDébutanteDeerandDoeRobeTissu Previous post 5 raisons de choisir une bonne machine à coudre Next post Tricoter un gilet long et texturé : ma sélection La robe Dressed à hirondelles : ça match !La Parisienne… sur le filLa combi Marieke : le coup de coeur ! Leave a reply Annuler la réponse Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.